OnChainReport #6
Les tokens non-fongibles, vers l'économie des tokens ?
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L'explication d'un terme technique complexe.
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Notre crypto-Édito
Bonjour à tous et bienvenue dans cette sixième édition d’OnChainReport,
Bienvenue aux nouveaux en provenance de Cryptoast et de TheCoinTribune !
Continuons notre découverte des grandes tendances des cryptomonnaies en nous intéressant cette semaine aux tokens non-fongible et leurs possibilités. Derrière ce terme un peu barbare et la définition flou de la fongibilité d’un actifs se cache des projets très intéressants de notre écosystème. Entre révolution des jeux vidéos, innovation du secteur de l’art et chats numériques, ce sont de nombreux concepts en ébullition devant nos yeux.
Nous apprendrons donc ce que sont les tokens dit non-fongibles et les principaux acteurs de ce secteur (Qu’est-ce qu’un token non-fongibles ?). Vous vous souvenez de CryptoKitties ? Nous irons voir ce qu’il en est quelques mois après avoir que ces chats mignons aient déchaînés les foules fin 2017 et les perspectives d’évolution du projet (Quel avenir pour CryptoKitties ?). Enfin, nous découvrirons que les NFT ne sont pas qu’une question pour Ethereum et autres plateformes de smart-contracts, mais que Bitcoin est également de la partie (Les NFT sur la blockchain Bitcoin : Or du temps ?).
La sélection d’articles de la semaine
Qu’est ce qu’un token non-fongible ?
Bon déjà, que sont les tokens non-fongible ? Renaud Heitz nous les présente comme des objets numérique de collections, uniques. Techniquement, ce sont généralement des smart-contracts, qui suivent un standard pour interagir avec les plateformes ou applications décentralisées (le standard ERC-721 pour Ethereum par exemple).
Mais dans la communauté des crypto-enthousiastes, quel sont leurs rôles et pourquoi sont-ils si intéressants ? Nous retrouvons des NFT dans de nombreuses applications décentralisées comme des jeux vidéos, l’art numérique ou la tokénisation de biens immobiliers.
Quel avenir pour CryptoKitties ?
Le premier contact des crypto-enthousiastes avec les tokens non-fongible est généralement fait par le biais de ces chats numériques de collections. Ce n’est pas dû au hasard puisque que fin 2017 au plus haut de l'enthousiasme envers les cryptomonnaies (ou plutôt de la bulle spéculative), tout le monde s'arrachait ces fameux chats.
Mais aujourd’hui la vague de l’enthousiaste est passée, que reste-t-il de ce phénomène ? Besancia nous propose un retour dans le passé pour comprendre ce succès presque immédiat, l'analyser et comprendre le lancement d’une réelle dynamique autour des NFT. Si les Cryptokittie sont en déclin, la magie de l’interporabilité nous permettra peut être de les retrouver au sein d’autres projets.
Les NFT sur la blockchain Bitcoin : Or du temps ?
Lorsque que je vous présente les NFT, Ethereum, Enjin ou d’autres plateformes vous viennent en tête. Mais si je vous disait que le berceau de ces derniers était plutôt Bitcoin et qu’il existait encore aujourd’hui des projets autour des tokens non-fongibles sur le réseau crée par Satoshi Nakamoto ?
Des pièces colorées de 2012 à de nombreux jeux de cartes numériques aujourd’hui, c’est tout un écosystème qui existe autour de ces NFT sur Bitcoin. Si ces derniers peuvent etres crées sur Bitcoin, c’est grâce au langage de programmation Script. Moins accessible que Solidity par exemple, il permet tout de même la création de projets très intéressants comme Benancia nous le présente dans cet article.
Un projet : Pascal Boyart, le crypto-art tokénisé
Pascal Boyart est un artiste peintre français, connu dans la communauté pour ses oeuvres engagés envers Bitcoin et surtout pour avoir été le premier à ajouter des QRcodes sur ses fresques, permettant à chacun de réaliser des donations en bitcoins.
Mais aujourd'hui je ne le présente pas pour ses oeuvres (meme si elle le méritent largement !), mais plutôt pour son initiative de tokeniser ces dernieres. En effet PBOY utilise depuis quelques temps la plateforme d’échange de NFT OpenSea pour permettre à ses fans d’acheter des parcelles de ses oeuvres, sous la forme de tokens non-fongibles Ethereum.
Cela ouvre de nombreuses possibilités concernant le financement d’artistes indépendants, et plus particulièrement pour les oeuvres éphémères. Ajouter des QR code avait déjà permis à Pascal de recevoir 1,2 bitcoins, et l’avait incité à continuer la création d'œuvres. Aller vers les NFT n'étaient pas une option évidente, puisque il n’existe assez peu de lien entre oeuvre numérique et physique selon lui :
”Mais j'avais un problème de taille : je ne voyais pas comment associer une œuvre d'art "physique" à un objet de collection numérique. Ces deux objets n'étant reliés d'aucune manière, l'un pourrait prendre plus de valeur que l'autre.
A cette complication technique s'ajoute une difficulté liée au contexte dans lequel s'insèrent mes oeuvres : mes fresques murales sont souvent effacées, repassées, taguées au bout de quelques semaines. Voire pire : censurée !”
Finalement les NFT permettrait de donner une seconde vie aux oeuvres de l’artiste parisien, en permettant à chacun de pouvoir les collectionner de manière numérique. Une façon de procéder déconcertante au premier abord de consommer de l’art, mais qui pourrait se démocratiser dans le futur.
Vous pouvez retrouver sa boutique de tokens non-fongibles à cette adresse.
L’explication : Comment créer facilement son propre NFT ?
En guise d’explication de la semaine, je vous propose un tutoriel vous accompagnant durant la création de votre premier token non-fongible Ethereum. Je vous propose donc de découvrir la plateforme Mintable qui permet non seulement de créer des tokens NFT mais également de les vendre directement sur leurs plateformes. Je vous invite donc à vous munir d’un navigateur et d’un portefeuille Ethereum (Metamask, Opéra Touch, TrustWallet…) et à vous rendre sur le site Mintbase :
Et par la suite pouvoir créer vos propres tokens non-fongibles comme les miens que je vous présente ci-dessous. Vous pouvez les personnaliser selon vos choix avec des paramètres tels que le nombre de tokens émis et leurs prix si vous souhaitez directement les vendre sur la plateforme.
Après avoir payé les frais de transactions, vous recevrez rapidement vos tokens fraîchement frappés dans votre wallet. Comme vous pouvoir le voir dans l’image qui suit, j’ai bien reçu mes 25 tokens OCR. Par la suite, vous pouvez alors les mettre en vente sur la plateforme ou les transférer vers d’autres adresses.
Après cette opération, j’ai publié une annonce sur Twitter proposant à certains d’entre vous de recevoir ces NFT. Vous étiez nombreux à répondre rapidement, et ils sont partis très rapidement ! Le processus ne m'a pas pris très longtemps, et leurs nouveaux propriétaires en sont désormais ravis.
Le mot de la fin
Cette explication conclue ce sixième épisode d’OnChainReport. Merci d’avoir poursuivi votre lecture jusqu’à la fin, en espérant que vous l’ayez appréciée.
Je vous invite par la suite à me faire part de vos questions et vos remarques sur cet épisode et de manière générale sur OnChainReport. En effet le concept n’est pas gravé dans le marbre et j’accueille volontiers tous conseils dans le but de le rendre encore plus intéressant.
Si cette édition vous a plus, je vous demanderais de partager au plus grand nombre cette initiative. C’est le meilleur soutient que vous pourriez apporter au projet aujourd’hui.
En attendant vos retours, je vous souhaite une très bonne semaine.
A jeudi prochain,
Guillaume.
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