OnChainReport #22 : Focus sur le crypto-art
OnChainReport, c'est une newsletter gratuite qui contient :
Une thématique bien précise autour des cryptomonnaies.
Une sélection d'articles francophones de qualité.
L'explication d'un terme technique complexe.
La présentation d'un projet qui déchire.
Et ça tous les jeudi, dans votre boite mail ou sur Medium.
Notre crypto-Édito
Bonjour à tous et bienvenue dans cette vingt-deuxième édition d’OnChainReport.
Cette semaine, nous sortons un peu des protocoles pour s’intéresser à l’un des cas d’usage des tokens non-fongible et des cryptomonnaies en générale, l’art crypto. Comment certains artistes ont déjà bénéficiés de l’utilisation de ces nouvelles technologies, mais surtout comment ils certains représentent les idées que véhiculent la communauté crypto. En cypherpunks, rejet des systemes établis et dénonciation du système bancaire actuel, les œuvres du crypto-art ne sont que rarement désengagés.
On commencera en douceur avec le mariage entre blockchain et art numérique (L’art des NFTs). Nous verrons ensuite que les cryptos ne sont pas seulement qu’un support de numérisation des œuvres d’arts (La Chaos Machine propulse l’art contemporain dans l’univers de la blockchain). Et pourquoi pas (re)-découvrir un des crypto-artistes français ? (Les œuvres d'art tokenisées du peintre muraliste Pascal « PBOY » Boyart). Mais pas question de se contenter d’un seul artiste francophone, nous vous avons selectionnés deux autres artistes avec leurs présentation. Enfin, pour conclure l’édition, nous vous proposons la présentation d’une plateforme d’échange d’art tokénisé.
La sélection d’articles de la semaine
L’art des NFTs
Si les NFT se sont démocratisés grâce aux fameux chats virtuels que nous connaissons tous, ils étaient au départ destinés à la numérisation de l’art ! Bien évidement, numériser l’art c’est également donner un prix à des œuvres virtuelles et toutes les problématiques et parfois l’incompréhension qui peut se créer.
Besencia nous relate les origines des tokens non-fongibles et comment. Aujourd’hui, les NFT issues du crypto-art sont devenus un véritable marché, ce que l’on découvrira durant cette édition.
La Chaos Machine propulse l’art contemporain dans l’univers de la blockchain
L’art et le domaine des cryptomonnaie n’est pas un couple récent. Encore l’année dernière, c’est le collectif Distributed Gallery qui mettait en avant cette discipline avec leur “Machine du chaos”. Mais derrière des œuvres éphémères, ce sont de véritables mouvements artistiques qui se développent.
Hugh nous propose de plonger dans cet univers et de partir à la rencontre de ses acteurs, découvrir leurs coups d’éclats précédents.
Les œuvres d'art tokenisées du peintre muraliste Pascal « PBOY » Boyart
Quand on parle de crypto-art et surtout en français, difficile de passer à coter de Pascal Boyart, sans doute le crypto-artiste le plus connu de l’hexagone. Avant de passer aux NFT, Pascal agrémenté déjà ses œuvres murales d’adresses Bitcoin sous la forme de QrCode pour permettre de réaliser des dons.
Aujourd’hui, Clément Wardzala nous présente comment l’artiste en est venus à numériser par la tokénisation ses œuvres et ainsi les proposer au plus grand nombre.
Les crypto-artistes francophones :
Au vu de la thématique un peu particulière et puisque nous avons la chance d’avoir quelques crypto-artistes francophones, nous souhaitions mettre en lumière les travaux de certains d’entre eux. On vous encourage également fortement à aller vous balader sur leurs sites, leurs œuvres valent le détour.
Alotta Money
“Alotta Money ça commence par des mèmes sur crypto twitter en 2017 puis ça devient du design personnalisé de headers et de photos de profile. Quelques années plus tard, j'arrive au début de l'explosion des NFT et je suis tombé dans le terrier du lapin pour ne plus en ressortir. J'évolue dans le monde des arts graphiques et du jeu vidéo depuis le siècle dernier, j'adore explorer les nouveaux supports. J'essaye d'y apporter ma touche cyberdelique, que ce soit des collages d'éléments créés par l'IA, peintures animées digitales (http://superrare.co/alotta_money), art programmable (http://async.art/u/alottamoney), réalité augmentée (scannez donc un billet de $1 avec l'appli Artivive) Mais aussi du design de voxels, architecture et véhicules. “
Vous pourrez découvrir tout ça sur mon site web
YoulDesign
“YoulDesign accepte Bitcoin comme moyen de paiement sur son site depuis 2013, mais cherche également à le promouvoir dans ses œuvres depuis sa rencontre avec la crypto-monnaie.
Aujourd’hui, il tokénise ses aciennes œuvres afin que chacun puisse les obtenir de manière numérique. Il réalise toujours des commandes d’illustration et de travaux graphiques, notamment de web design qui peuvent évidemment être facturés en bitcoins.”
Pascal Boyart
“Passionné de dessin depuis son plus jeune âge, Pascal Boyart grandit à deux pas du terrain vague de la Chapelle, berceau du graffiti européen.
C’est donc naturellement en tant que graffeur qu’il débute son parcours en se faisant un nom dans le milieu de l'art urbain. Monde dans lequel son style figuratif et sa virtuosité technique lui font rapidement gagner le respect de ses pairs. Ainsi, il recouvre pendant près de quinze ans les murs de la capitale de ses fresques ultra réalistes.
Au même titre que sa démarche créatrice qui se veut aussi bien héritière de la culture urbaine que d'une sensibilité classique, son approche matérielle de la peinture associe les nouvelles technologies à des techniques de peinture traditionnelles.
Il est notamment le premier peintre muraliste à avoir proposé les dons en Bitcoin grâce à un QR code apposé à ses œuvres. Il est aussi le premier à avoir transformé ses fresques murales en œuvres de collection numérique, dits "NFT".”
https://twitter.com/pascalboyart
Une plateforme : Makersplace
Mais que seraient nos artistes sans place d’exposition et d’échanges pour leurs œuvres. Le numérique facilitant les choses, de nombreuses plateforme et outils sont disponible pour exposer et vendre les œuvres des crypto-artistes.
NFT évidemment nous l’avons vu, mais également mondes 3D numériques et les plus classiques réseaux sociaux. Besancia nous présente une plateforme intéressante, Makersplace, dédiée à l’expression de l’art visuel et l’accompagnement des crypto-artistes.
Clap de fin
Cette explication conclue ce vingt-deuxième épisode d’OnChainReport. Merci d’avoir poursuivi votre lecture jusqu’à la fin, en espérant que vous l’ayez appréciée.
Je vous invite par la suite à me faire part de vos questions et vos remarques sur cet épisode et de manière générale sur OnChainReport. En effet le concept n’est pas gravé dans le marbre et j’accueille volontiers tous conseils dans le but de le rendre encore plus intéressant.
Si cette édition vous a plus, je vous demanderais de partager au plus grand nombre cette initiative. C’est le meilleur soutient que vous pourriez apporter au projet aujourd’hui.
En attendant vos retours, je vous souhaite une très bonne semaine.
A jeudi prochain,
Guillaume.
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