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Notre crypto-Édito
Bienvenue dans cette dixième édition d’OnChainReport,
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Cette semaine, nous allons nous intéresser au Web 3.0, c’est en effet le sujet que vous avez sélectionné sur Twitter. Présenté par certains comme une révolution qui viendrait déstabiliser les monopoles des géants du secteur, pour d’autre il s’agit plutôt de punchlines marketing afin de faire financer des projets. La définition générale est le passage d’un internet d'applications fermées, censurables et alimentées par le contenu de leurs utilisateurs vers un internet ouvert, programmable et immuable. Certains réfèrent à un “Internet Of Things”, d’autres aux smart-contracts et d’autres enfin préfèrent évoquer les protocoles ouverts. Il est difficile aujourd’hui de prédire quel sera le format utilisé dans ce Web 3.0. Néanmoins même si cela reste un sujet de spéculation le concept de Web 3.0 nous permet de mettre en lumière les problématiques du web actuel et d’imaginer des solutions à ces points de douleurs.
Nous allons donc découvrir ensemble ce qu’est le Web 3.0 et ses aspects (L'Évolution d'Internet - Le Web 3.0 Expliqué). Nous étudierons plus en profondeur la décentralisation du web avec un rapport français sur le sujet (Internet entre dans l’âge du web décentralisé).Enfin, nous découvrirons le travail de l’équipe de BlockchainPartner sur le sujet des identités décentralisés (Vers une identité numérique « private by design »).
Mais nous iront également plus loin dans le cadre des protocoles ouverts, en vous présentant le projet du CEO de Twitter concernant un protocole dédié aux réseaux sociaux (Un projet : Un protocole ouvert dédié aux réseaux sociaux). Je vous présenterais également le protocole IPFS et son fonctionnement, le protocole permettant notamment de développer des sites et plateformes de contenus décentralisés (L’explication : Comment fonctionne IPFS).
La sélection d’articles de la semaine
L'Évolution d'Internet - Le Web 3.0 Expliqué
Mais avant tout, qu’est ce qu'est réellement le Web 3.0 et comment définir un paradigme qui n’existe que par le biais d’initiatives et de projets à envergures restreintes.
Binance Academy nous présente ce que pourrait être le Web 3.0, utilisant des technologies telles que la blockchain, l’IA ou l’IOT pour nous proposer des services plus toujours plus performants et sans organes de contrôles.
Internet entre dans l’âge du web décentralisé
Et si le Web 3.0 était avant tout le retour aux échanges directs, au peer-to-peer ? C’est la réflexion que propose Clément Jeanneau, dans un dossier complet autour de ces questions de contrôles des GAFA et d’applications centralisés.
Il évoque donc les alternatives potentielles au systèmes actuel et les solutions qui se développent dans l'écosystème des cryptomonnaies et de la technologie blockchain. Un rapport long de 68 pages et très complet, mais également une tribune plus courte et digeste qui résume les idées de Clément et de la communauté.
Vers une identité numérique « private by design »
Si le Web 3.0 reposerait sur différents protocoles et que les utilisateurs interagiraient de manière directe avec ces derniers, comment gérer une identité numérique dans ces conditions ?
C’est la question que s’est posée l’équipe de BlockchainPartner et d’autres durant un hackaton de la SNCF. Ils ont réussi à développer un prototype d’identité décentralisée en utilisant des signatures à divulgation nulle et expliquent le fonctionnement dans un article de vulgarisation.
Un projet : Un protocole ouvert dédié aux réseaux sociaux
Pour Jack le CEO de Twitter et un bitcoiner avéré, le futur du web se retrouve dans les protocoles. Si des projets de protocoles ouverts répondent à cette présentation comme Mastodon ou, nous nous intéresseront à la vision de Jack. Afin d'étudier la question et de développer des premiers projets, construire cette vision Jack a créer une nouvelle équipe dédiée, Bluesky. Composée aujourd’hui que de seulement 5 membres, architectes des réseaux, ingénieurs et designer l’équipe a pourtant une grande ambition. L'objectif est clair : développer un protocole ouvert et décentraliser, un standard pour les réseaux sociaux.
L’objectif n’est pas de détruire les plateformes existantes, mais de faciliter le développement d’alternatives à ces dernières. En effet, l'hébergement et la gestion des contenus ne sont plus la valeur ajouter des réseaux sociaux aujourd’hui. Leur valeur ajoutée est désormais liée aux algorithmes permettant de capter un maximum l'attention des utilisateur et la mise en avant des contenus des annonceurs.
Pour Jack, les avancées technologiques en terme de gestion de protocoles ouverts, des questions de gouvernances ou de monétisation de ces systèmes sont suffisantes pour commencer à travailler dessus. En effet l’écosystème des technologies blockchain a beaucoup évolué, et les fondamentaux sont aujourd’hui trouvés.
Ce n’est pas la première initiative de l'intéressé dans le cadre du développement de la décentralisation, puisqu’il est également à l’origine de Square qui facilite l’accès à Bitcoin. Mais Jack nous avertit, un standard décentralisé, scalable et facilement utilisable ne se développe pas en quelques mois et il faudra attendre des années pour qu’un système grand public apparaisse.
Avec Facebook, Uber et développant Libra un protocole monétaire et Twitter un protocole dédié aux réseaux sociaux certains s'inquiètent. En effet pour eux, le risque est que la transition ne soit que technique et que les problématiques actuelles liées à un monopole de certains acteurs perdureront.
L’explication : Comment fonctionne IPFS
Lorsque l’on évoque la question de protocoles ouverts afin de développer des sites webs dits décentralisés, le nom d’IPFS revient souvent. De nombreuses plateformes de cloud décentralisées l’utilisent et c’est la base technique d’alternatives à des applications centralisées comme YouTube par exemple. Mais alors comment fonctionne ce protocole qui semble si intéressant et y a-t-il une arnaques ? Découvrons ensemble IPFS et voyons les limites de son utilisation.
IPFS est un système de fichiers distribués interplanétaire à vocation de devenir un standard pour tous les appareils connecté à internet, à l’image d’HTTP. Le fait d'être distribué induit deux chose, qu’il soit ouvert et accessible à tous et qu’il n’y ai pas d’organe centrale de contrôle. Alors qu’HTTP repose sur un réseau de serveurs centralisés et connecte l'utilisateur aux données stockés sur ces derniers, IPFS permet de décentraliser le stockages des dites données. En effet elles peuvent être éparpillées sur le réseau et le protocole a pour tâche de naviguer à travers ce dernier pour les proposer aux utilisateurs. C’est un système fonctionnant de manière similaire à Bitorrent par exemple.
Néanmoins, IPFS n’est pas aujourd’hui un protocole si parfait, puisqu’il possède de nombreux points de douleurs. En effet, afin d'accéder à un contenus spécifique, ce dernier doit être mis en avant par les utilisateurs afin d'être distribués sur le réseau. Un fichier peut ainsi tomber dans l’oubli et ne plus être accessible si cela n’est pas fait.
Le mot de la fin
Cette explication conclue ce dixième épisode d’OnChainReport. Merci d’avoir poursuivi votre lecture jusqu’à la fin, en espérant que vous l’ayez appréciée.
Je vous invite par la suite à me faire part de vos questions et vos remarques sur cet épisode et de manière générale sur OnChainReport. En effet le concept n’est pas gravé dans le marbre et j’accueille volontiers tous conseils dans le but de le rendre encore plus intéressant.
Si cette édition vous a plus, je vous demanderais de partager au plus grand nombre cette initiative. C’est le meilleur soutient que vous pourriez apporter au projet aujourd’hui.
En attendant vos retours, je vous souhaite une très bonne semaine.
A jeudi prochain,
Guillaume.
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